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SIA 2022 : Le Directeur Général du Conseil-Anacarde anime une conférence sur le potentiel d’investissement dans les deux filières

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Pour cette quatrième journée de la 58ème édition du Salon International de l’Agriculture de Paris qui se tient au Parc des expositions de Paris Versailles, le Directeur Général du Conseil du Coton et de l’Anacarde, Dr Adama Coulibaly, a animé une conférence de presse sur le potentiel d’investissement des filières coton et anacarde de la Côte d’Ivoire. En effet, l’anacarde constitue une source de revenus substantiels pour les populations rurales du nord et du centre du pays.
Selon les explications du Directeur Général, la filière anacarde en Côte d’Ivoire compte 19 régions de production ; plus de 400 000 producteurs de noix de cajou ; 1 400 000 hectares de superficie en production ; 850 000 tonnes de production en 2020 ; plus de 20% de la production mondiale ; environ 50% de l’offre mondiale de noix brutes. L’anacarde est le 2e produit agricole d’exportation après le cacao et connaît un taux de croissance annuelle de la production de près de 6% en moyenne. Faisant ainsi de la Côte d’Ivoire le 1er producteur et 1er exportateur mondial de noix brutes. Cette performance offre des opportunités de transformation indéniable puisque près de 85% de la production, soit 25% de l’offre mondiale de noix de cajou, sont exportés sous forme de noix brutes.
La Côte d’Ivoire ne dispose actuellement que d’une capacité de transformation installée d’environ 33% de la production, soit un peu plus de 280 000 tonnes par an. Quant au taux de transformation effectif, il se situe seulement à 14% de la production nationale (soit 99 088 tonnes en 2020). Pour atteindre l’objectif de capter une plus grande part des revenus de l’économie de l’anacarde, le gouvernement, à travers le Conseil coton anacarde, exhorte-t-il les investisseurs à s’intéresser à ce secteur.
Dans cette perspective, d’importantes mesures d’incitation à l’installation des unités de transformation ont été adoptées par l’État. Cellesci portent notamment sur la subvention à la transformation locale (une subvention de 400 F CFA/kg d’amandes blanches vendues localement ou exportées et 150 F CFA/kg pour les amandes non dépelliculées. Il s’agit donc des discussions en cours pour la prorogation, au-delà de 2021, de cette mesure en vigueur depuis 2016) ; la facilitation de l’accès au financement pour l’acquisition de la matière première par la mise en place d’un mécanisme de garantie bancaire de 20% à 25% du financement de la matière première sollicitée par les industriels ; l’exonération de taxes sur l’exportation des amandes (l’exportation des amandes de cajou est totalement exonérée de DUS, de Droit d’enregistrement et de parafiscalité) ; la mise en œuvre d’un Projet de promotion de la compétitivité de la chaîne de valeur de l’anacarde (PPCA) à travers l’aménagement de 4 zones industrielles dédiées à la transformation de l’anacarde où seront construites les infrastructures de base à Korhogo (25 ha), Bondoukou (15 ha), Séguéla (15 ha) et Bouaké (15 ha).
Concernant le coton, Dr Adama Coulibaly a indiqué que le pays a également un grand besoin d’investisseurs dans la transformation. Et pour les intéresser, l’État leur offre également des avantages en guise d’incitation à l’investissement. Un code des investissements favorable à l’initiative privée sur toute la chaîne de valeur et particulièrement à l’installation d’unités industrielles a été adopté, ainsi qu’une fiscalité favorable aux produits transformés localement (pas de Dus). Des opérateurs économiques qui ont assisté à la présentation du Directeur Général du Conseil coton -anacarde ont pris langue avec lui après la conférence pour lui manifester leur intérêt d’investir dans ce secteur en Côte d’Ivoire.
Pour rappel, le Conseil du coton et de l’anacarde est un organe paritaire doté d’un Conseil d’administration de douze (12) représentants dont six (6) de l’État et six du secteur privé, d’une direction générale chargée de la gestion quotidienne des deux filières.

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