Cette signature marque l’engagement de la Côte d’Ivoire à abriter et garantir le succès de cet important événement qu’est l’IATF, une initiative mise en place dans le cadre de l’opérationnalisation de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF), par l’Union africaine (UA) en partenariat avec la Banque africaine d’import-export (Afreximbank), en vue de la promotion des échanges commerciaux intra-africains.
’’Cette marque de confiance adressée à la Côte d’Ivoire par le Conseil consultatif de l’AITF est la reconnaissance des efforts constants mis en œuvre par le peuple ivoirien au cours de la décennie passée sous le leadership éclairé du Président de la République, Alassane Ouattara, pour la reconstruction du pays et de son rayonnement, d’une part et, d’autre part, le renforcement des relations commerciales intra-africaines’’, a indiqué Patrick Achi qui représentait le Chef de l’État Alassane Ouattara.
Et d’ajouter : ’’la Côte d’Ivoire prend ainsi le pari et l’engagement absolus d’organiser avec succès l’IATF 2023 et de participer au rayonnement continental et mondial de nos pays africains’’.
Tout en relevant que la ZLECAF constitue une opportunité pour la Côte d’Ivoire pour accélérer son développement économique, Patrick Achi a annoncé que l’AITF à Abidjan fait une projection de signature de contrats de 40 milliards de dollars, selon Afreximbank. Il a rappelé qu’avec un taux de 24%, la Côte d’Ivoire a l’un des taux intra-africains les plus élevés contre une moyenne générale de 17%.
Pour le Premier Ministre, le développement de l’Afrique dépend de la capacité des pays africains à agir ensemble économiquement pour le bien-être et le rayonnement des sociétés, pour la stabilité de l’économie. ’’Unissons nos forces pour y parvenir à travers l’organisation de cet important événement’’ a-t-il exhorté.
Le président du Conseil consultatif de l’IATF et ancien Président de la République fédérale du Nigéria, Olusegun Obasanjo, a indiqué que l’IATF est une opportunité énorme pour construire l’Afrique, réaliser son indépendance économique et agir pour une Afrique intégrée et prospère.
Selon l’ancien président du Nigeria, l’IATF est un des meilleurs moyens pour renforcer les échanges commerciaux intra-africains encore faibles, notamment entre 16% et 18%.