25 novembre 2019 (lepaysann.net) En marge de la 5ème édition du Salon international de l’Agriculture et des Ressources Animales d’Abidjan (SARA 2019), Le Conseil du Coton et de l’anacarde et l’entreprise Forlivese, active dans le négoce de la noix de cajou, ont procédé à Abidjan, à une signature de convention cadre de partenariat qui encadre l’achat de noix de cajou fraîche et transformée par des entrepreneurs Italiens.
La collaboration portera sur des programmes d’achat d’amandes de cajou de Côte d’Ivoire par Torrefazione La Forlivese. À terme, cette société basée à Forlì, en Italie, compte investir dans la transformation en Côte d’Ivoire de noix brutes d’anacarde. La signature du protocole d’accord par le Directeur Général du Conseil du Coton et de l’Anacarde Dr Adama Coulibaly et Fabiano Mambelli, représentant de TorrefazioneForlivese a été facilitée par l’Ambassadeur Seydou Cissé, représentant permanent de la Côte d’Ivoire auprès de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO).
« Nous avons signé cette convention pour pouvoir les mettre en connexion avec nos entreprises de transformation de noix de cajou », a déclaré le Directeur Général du Conseil du Coton et de l’Anacarde, Dr Adama Coulibaly, précisant que cet accord est « un partenariat durable » et non celui d’une campagne agricole.
Par ailleurs, le premier responsable de l’organe de régulation des filières coton et anacarde en Côte d’Ivoire, souhaite que les investisseurs Italiens puissent également s’impliquer dans la transformation des noix de cajou dans un partenariat privé-privé pour mieux encadrer leur approvisionnement et pour garantir une traçabilité totale de leur commande.
Le représentant légal de l’entreprise Forlivese, Fabiano Mambelli, s’est félicité de cet accord qui envisage de créer des débouchés pour les transformateurs ivoiriens de noix de cajou tout en participant à la stabilisation de la filière d’anacarde.
Monsieur Seydou Cissé, représentant permanent de la Côte d’Ivoire à l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), a quant à lui indiqué que cet accord établi entre le Conseil du Coton et de l’anacarde et l’entreprise Forlivese, est une « excellente nouvelle » puisque les braves paysans ont besoin que les autorités prennent en compte la chaîne de valeur, et apportent de la valeur ajoutée.
Notons que créée en 1974, l’entreprise Forlivese est spécialisée dans le commerce des fruits à coque dont la noix de cajou et de snacks pour apéritif.
Stéphane DIBI (DCRP)